Toujours présent et pourtant si absent...

J'ai quelques peu ce lieu en sommeil, volontairement, afin de tenter de me ressourcer. Les réflexions dont j'aurais pu vous faire part resteront à jamais en moi. Rien n'est venu égayer mon ciel et mon chemin reste toujours aussi incertain.

Mais l'espoir et l'envie sont toujours présent. Je sais à présent qu'il ne sert à rien de fermer les yeux et d'attendre la chute. Même si la route que j'ai pris n'a rien d'un enchantement, même si ma condition n'a pas évoluée, je sais à présent que c'est mon destin et je l'accepte tel qu'il est. Je vais donc continuer sur cette voie, fidèle à moi même, ne me reposant que sur mon acquis et mon expérience.

Voilà, rien de bien intéressant pour vous en somme.... En fait, juste un signe de la main pour dire: Je suis toujours là ...

A bientôt peut être

Me revoilà, après un petit moment de silence, je reviens en ce lieux livrer quelques mots au cas où cela puisse intéresser ne serais ce qu'une personne.

La motivation n'est pas vraiment au rendez-vous. Rien de bien nouveau en somme.

Toujours un peu perdu, un peu las ... Je n'ose m'ouvrir aux autres.

De mes promenades, je vois des gens qui évoluent, qui vont bien... Des personnes ouvertes au dialogue... et pourtant rien n'y fait. Mes mots n'osent s'échapper de ma bouche, mes doigts ne trouvent plus les touches.

Impossible de m'exprimer, juste bon à écouter, lire et m'envoler sans bruit. Chaque fois que je me pose sur un site, l'hésitation me gagne. Juste passer sans laisser de traces... J'aimerai tant être un fantôme, une ombre dans la nuit, pouvoir enfin disparaître sans que personne n'en soit affecté.

Ma vie est vide. Vide de sens, vide d'envie, vide de raison. Je n'ai plus le courage de tenter de la remplir. Je pourrais disparaitre, c'est si facile à faire. Et pourtant je reste. Pourquoi continuer à supporter ce vide autour de moi, en moi. Par lâcheté peut-être, surement... Mais peut-être un peu aussi parce que tout espoir n'est pas mort en moi, qu'une infime partie de moi continue à y croire. Allez savoir, peut être que tout n'est pas encore perdu pour moi...

Oserai-je y croire ???

Etonnant comme une journée qui commence bien peu ce transformer d'un coup...

Troublant de constater à nouveau que rien n'est jamais acquis. Que les points de repères, les attaches ne sont que des jalons qui parfois s'évanouissent sans crier garde.

Ma tête pleine d'images, d'envies et de pensées vient de ce vider d'un coup, laissant ressurgir le spectre de la morosité qui m'accompagne si souvent. Mon "bien être" des jours passés était il donc conditionné par autre chose que ce que je croyais. Ou est ce la crainte de me perdre à nouveau maintenant que je me sais isolé dans un monde qui n'est pas pour moi...

 

Je gomme tout... Je replonge... Toujours plus profond... Sans plus d'explication...

Toute ma vie pourrait ce résumer en ces 3 mots.

Dur constat lorsque l'on fait un bilan rapide de son existence, que celui qui vous renvoit au visage les échecs de sa vie.

Depuis très jeune j'ai  commencé à perdre, dans les jeux, dans la vie. Perdre une partie de Baby, ce n'est rien comparer à apprendre tôt à devoir ce passer d'un être cher.

A l'armée on nous disait : Tout ce qui ne tue pas rend plus fort. Le principale c'est d'y croire à priori, parce que lorsqu'arrive le soir, mes échecs viennent tourner autour de moi, me rappeler que chacune de mes victoire n'était en fait que l'amorce d'une nouvelle défaite.

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Voilà maintenant près de 40 ans que je navigue avec ces compagnes. Chacune d'elle ayant sont importance. Je n'en oublie aucune. Les nouvelles trouvent plus ou moins rapidement leur place de ce harem. Je ne dirai pas qu'elles m'aident et me construisent, mais je fais avec, en évitant au maximum de me détruire plus qu'il ne faut.

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Dernièrement, je les ai oublié un peu, me cachant derrière un possible espoir que la roue tourne. Hélàs, ai-je besoin de le dire... rien n'a changé. Plus même, j'ai osé pour une fois me livrer, ouvrir mon cœur... A présent j'ai le sentiment d'avoir à nouveau perdu. Non pas que je regrette mes actes, car je les assume entièrement, mais j'ai l'impression que l'amitié que j'ai offert est tombée dans l'oublie, ou n'était pas à la hauteur des attentes de la personne.

Ma rancune n'est pas tenace, voir même inexistante. Je n'en veux à personne de ce qui ce passe, à par à moi-même.

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J'apprends encore une fois à perdre. Ce qui me rassure et m'inquiète, c'est que je sais que ce n'est pas la dernière fois.

C'est un peu d'hier aujourd'hui ai-je entendu dans une chanson...

Encore une phrase que j'aurais aimé inventer, ah défaut de la créer, je l'utilise. C'est si vrai que ma solitude d'hier est toujours présente aujourd'hui, que cette impression de déjà vu qui me suis au long des jours me rappelle immanquablement la veille. De quoi sera fait demain ?? Surement d'un peu d'aujourd'hui si je suis optimiste.

Dans les moments actuels de ma vie, je ne sais plus où je vais, je ne sais plus quoi faire, ni comment orienter mon destin. Perdu dans l'analyse de la situation, j'envisage toutes les possibilités sans réussir à tirer une conclusion qui soit juste pour tous. Alors je laisse encore un peu le temps filer, redoutant qu'il m'emmène vers des moments difficiles, espérant trouver une réponse dans les méandres de mes intérrogations.

 

Je n'aurai pas cru que la solitude soit si difficile à supporter. C'est comme une épreuve qu'il faut gagner pour à nouveau revivre parmis les autres.

 Pour l'instant je perds ...