• Et crever le silence
    Quand c'est à toi que je pense
    Je suis loin de tes mains
    Loin de toi, loin des tiens
    Mais tout ça n'a pas d'importance

    J'connais pas ta maison
    Ni ta ville, ni ton nom
    Pauvre, riche, batard
    Blanc, tout noir ou bizarre
    Je reconnais ton regard

    Et tu cherches une image
    Et tu cherches un endroit
    Où je dérive parfois

    Tu es de ma famille
    De mon ordre et de mon rang
    Celle que j'ai choisie
    Celle que je ressens
    Dans cette armée de simple gens

    Tu es de ma famille
    Bien plus que celle du sang
    Des poignées de secondes
    Dans cet étrange monde
    Qu'il te protège s'il entend

    Tu sais pas bien où tu vas
    Ni bien comment, ni pourquoi
    Tu crois pas à grand chose
    Ni tout gris, ni tout rose
    Mais ce que tu crois, c'est à toi

    T'es du parti des perdants
    Consciemment, viscéralement
    Et tu regardes en bas
    Mais tu tomberas pas
    Tant qu'on aura besoin de toi

    Et tu prends les bonheurs
    Comme grains de raisin
    Petits bouts de petits riens

    Tu es de ma famille {2x}
    Du même rang, du même vent
    Tu es de ma famille {2x}
    Même habitants du même temps
    Tu es de ma famille {2x}
    Croisons nos vies de temps en temps

     Paroles et musique: J.J. Goldman


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  • Heure sonne matin
    Pleure chagrin
    Et repasse le film humide
    Du passé dans les yeux

    Court bien trop court
    Notre amour
    Et les appels au secours
    Savent qu'un sourd n'entend pas ce qu'il veut

    Et pourtant il faut vivre
    Ou survivre
    Sans poème
    Sans blesser tous ceux qui l'aiment
    Être heureux
    Malheureux
    Vivre seul ou même à deux

    Mais vivre pour toujours
    Sans discours
    Sans velours
    Sans les phrases inutiles
    D'un vieux roman photo

    Fleurs fanées meurent
    Noir et blanc
    Seules couleurs
    D'un futur qui est déjà le passé pour nous

    Et pourtant il faut vivre
    Ou survivre
    Sans poème
    Sans blesser ceux qui nous aiment
    Être heureux
    Malheureux
    Vivre seul ou même à deux

    Mais vivre en silence
    En pensant aux souffrances
    De la terre et se dire
    Qu'on est pas les plus malheureux

    Quand dans l'amour
    Tout s'effondre
    Toute la misère d'un monde
    N'est rien à côté d'un adieu

    Et pourtant je veux vivre
    Ou survivre
    Sans poème
    Sans blesser tous ceux que j'aime
    Être heureux
    Malheureux
    Vivre seul ou même à deux

     Paroles et musique: D. Balavoine


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  • Juste en passant:

    Puisqu'on ne vivra jamais tous les deux
    Puisqu'on est fous, puisqu'on est seuls
    Puisqu'ils sont si nombreux
    Même la morale parle pour eux
    J'aimerais quand même te dire
    Tout ce que j'ai pu écrire
    Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux.

    Je n'avais pas vu que tu portais des chaînes
    À trop vouloir te regarder,
    J'en oubliais les miennes
    On rêvait de Venise et de liberté
    J'aimerais quand même te dire
    Tout ce que j'ai pu écrire
    C'est ton sourire qui me l'a dicté.

    Tu viendras longtemps marcher dans mes rêves
    Tu viendras toujours du côté
    Où le soleil se lève
    Et si malgré ça j'arrive à t'oublier
    J'aimerais quand même te dire
    Tout ce que j'ai pu écrire
    Aura longtemps le parfum des regrets.

    Mais puisqu'on ne vivra jamais tous les deux
    Puisqu'on est fous, puisqu'on est seuls
    Puisqu'ils sont si nombreux
    Même la morale parle pour eux
    J'aimerais quand même te dire
    Tout ce que j'ai pu écrire
    Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux.

    Paroles et musiques: F. Cabrel


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  • Le vent a fait s'approcher les nuages
    Il fait gris au dessus des plages
    Et la mer a l'air triste aussi
    Le ciel n'est plus qu'un long tissu de brume
    Il va faire une nuit sans lune
    Et demain je n'aurai pas dormi
    Peut-être je vais rencontrer une dame
    Quand j'irai accrocher mon âme
    Sur les arêtes des rochers
    Mais le vent souffle si fort sur ces pierres
    C'est plus la peine que j'espère
    L'amour ne peut pas s'y poser
    Mais je rêve
    Je lance des mots
    Vers le jour qui s'achève
    Je voulais qu'il reste
    Il n'a pas entendu
    Plus loin sur les rocs que la mer assaille
    Cheveux et jupon en bataille
    Combien de femmes ont attendu
    Combien ont crevé leur cœur sur les vagues
    Pour celui qui avait l'autre bague
    Et qui n'est jamais revenu
    Mais je rêve
    Je lance des mots
    Vers le jour qui s'achève
    Je voulais qu'il reste
    Il n'a pas entendu
    La mer est plus forte que mon courage
    Mais ce soir il y a des nuages
    Et je sais qu'elle est triste aussi
    Quand ces mots seront devenus des braises
    Je monterai sur la falaise
    Jeter leurs cendres dans la nuit
    Mais je rêve
    Je lance des mots
    Vers le jour qui s'achève
    Je voulais qu'il reste
    Il n'a pas entendu
    Je dédie ces mots
    Aux amours qui s'achèvent
    Je voudrais que tu restes

    Parole et musique: F. Cabrel


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