• Etonnant comme une journée qui commence bien peu ce transformer d'un coup...

    Troublant de constater à nouveau que rien n'est jamais acquis. Que les points de repères, les attaches ne sont que des jalons qui parfois s'évanouissent sans crier garde.

    Ma tête pleine d'images, d'envies et de pensées vient de ce vider d'un coup, laissant ressurgir le spectre de la morosité qui m'accompagne si souvent. Mon "bien être" des jours passés était il donc conditionné par autre chose que ce que je croyais. Ou est ce la crainte de me perdre à nouveau maintenant que je me sais isolé dans un monde qui n'est pas pour moi...

     

    Je gomme tout... Je replonge... Toujours plus profond... Sans plus d'explication...


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  • Une petite semaine de repos, de vacances, de dépaysement...

    Une semaine pour ce ressoucer, essayer de ce retrouver. Mettre un peu plus de chance de son coté. Ce donner les moyens de réussir. Atteindre, ne serait ce qu'un moment le but que l'on c'est fixé.

    Voilà ce que je viens de vivre durant une semaine. Dire que cela a fonctionné serait aller un peu loin, mais au moins j'ai pu grapiller des morceaux de bien être. Juste assez pour remonter à la surface prendre une grande bouffé avant de commencer à replonger.

    La reprise, déjà, et mon air devient vicié. A nouveau ce renfermer, reprendre mon apnée dans ces eaux troubles ou je ne fais que survivre, gardant l'espoir qu'un jour je puisse à nouveau respirer.

    Il va bien falloir un jour changer l'eau du bocal....


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  • J'ai deux véritables problèmes (au moins). Deux traits de caractère que je connais très bien et contre lesquels je n'arrive pas à lutter. Ils sont liés l'un à l'autre par ce que beaucoup appelleraient de la timidité. Je ne pense pas que ce ne soit que cela car on peu être timide face à des gens que l'on ne connait pas, pas face à des personnes que l'on connait bien.

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    Mon premier problème est que j'ai du mal, voir même je n'arrive pas à parler de ce qui me touche par rapport aux autres. Bien sur je ne parle pas d'étaler sur la place public les choses qui me tiennent à cœur, mais oser simplement s'adresser aux autres m'est difficile, que ce soit en bien ou en mal, je n'y arrive pas. J'ai appris à me débrouiller tout seul pour éviter d'avoir à demander un coup de main, je regrette aussi parfois n'avoir pas osé proposer mon aide. Tout c'est petit non dit me pèsent parfois. Ils font que peu me connaissent réellement. Rare sont ceux à qui je me suis ouvert et qui par là on toute ma confiance.

    <o:p> </o:p>

    Mon second problème explique surement un peu le premier. En fait j'ai toujours la crainte de déranger les autres. Que ce soit justifier ou non, j'ai ce sentiment perpétuel que quoi que je dise ou fasse, soit cela n'intéressera pas mon interlocuteur ou lui prendra du temps qu'il n'avait pas prévu pour ça, qu'il est occupé et à des choses plus intéressante à faire. Des personnes mieux à rencontrer.

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    J'en ai souffert, j'en souffre encore. Mais malgré mes efforts, « interpeller » quelqu'un le premier est quelque chose que je me force à faire et qui me coute. La peur de gêner, de déranger, de ne pas être à sa place.

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    Je me connais assez bien pour savoir où sont les points à corriger. J'ai essayé, on a essayé de m'aider. Pour l'instant en pure perte. Et si je n'arrive pas à vaincre mes problèmes, au moins j'ai l'avantage de les connaître

    Rien que tenir ce bout de moi sur la toile me coute, même si je sais que ça reste très impersonnel, j'ai tout de même du mal.


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  • Assis le corps lourd

    Sans un geste

    Le vide autour

    J'aurai souhaité être attaché

    Sur le siège de ma vie

    Ne pas être tenté

    De basculé vers l'oubli

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    Vide de tout, vide d'amour

    Rien pour me réveiller

    Rien sur quoi m'appuyer

    Chercher en moi un souvenir

    Pour m'empêcher de partir

    <o:p> </o:p>

    J'ai plongé ma main dans mon cœur

    Du doigt toucher mon malheur

    Impossible d'enrayer

    La fuite des instants de bonheur

    <o:p> </o:p>

    J'ai cru être perdu

    Sur mon chemin de solitude

    Que jamais, pas même en rêve

    Reviendra un sourire à mes lèvres

    <o:p> </o:p>

    A présent je suis debout

    En équilibre sur ma vie

    Les pieds traînant dans la boue

    De mes sentiments endormis

    <o:p> </o:p>

    Mon cœur asséché

    N'a plus envi de saigner

    Il m'a forcé à me relever

    M'interdisant de me sauver

    <o:p> </o:p>

    Aujourd'hui je vais bien

    Pour l'entourage, les voisins

    Rien oublié du naufrage

    J'ai touché le rivage

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    Relevé sur la plage

    Je referme la cage

    Sur mes faiblesses de passage

    Imperméable, juste sage


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  • Toute ma vie pourrait ce résumer en ces 3 mots.

    Dur constat lorsque l'on fait un bilan rapide de son existence, que celui qui vous renvoit au visage les échecs de sa vie.

    Depuis très jeune j'ai  commencé à perdre, dans les jeux, dans la vie. Perdre une partie de Baby, ce n'est rien comparer à apprendre tôt à devoir ce passer d'un être cher.

    A l'armée on nous disait : Tout ce qui ne tue pas rend plus fort. Le principale c'est d'y croire à priori, parce que lorsqu'arrive le soir, mes échecs viennent tourner autour de moi, me rappeler que chacune de mes victoire n'était en fait que l'amorce d'une nouvelle défaite.

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    Voilà maintenant près de 40 ans que je navigue avec ces compagnes. Chacune d'elle ayant sont importance. Je n'en oublie aucune. Les nouvelles trouvent plus ou moins rapidement leur place de ce harem. Je ne dirai pas qu'elles m'aident et me construisent, mais je fais avec, en évitant au maximum de me détruire plus qu'il ne faut.

    <o:p> </o:p>

    Dernièrement, je les ai oublié un peu, me cachant derrière un possible espoir que la roue tourne. Hélàs, ai-je besoin de le dire... rien n'a changé. Plus même, j'ai osé pour une fois me livrer, ouvrir mon cœur... A présent j'ai le sentiment d'avoir à nouveau perdu. Non pas que je regrette mes actes, car je les assume entièrement, mais j'ai l'impression que l'amitié que j'ai offert est tombée dans l'oublie, ou n'était pas à la hauteur des attentes de la personne.

    Ma rancune n'est pas tenace, voir même inexistante. Je n'en veux à personne de ce qui ce passe, à par à moi-même.

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    J'apprends encore une fois à perdre. Ce qui me rassure et m'inquiète, c'est que je sais que ce n'est pas la dernière fois.


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