Dans mes jardins de solitudes ce promène le spectre d'une maitresse. Ce ne fut jamais réellement la mienne.

Elle a su m'écouter un temps, me conseiller, me diriger, me guider une partie du chemin avant de me lâcher la main. A  présent, que ma lumière c'est éteinte, j'hésite à reprendre ma route. J'ai une idée du parcours, mais il ne peut pas ce faire seul. Aujourd'hui mes pas me ramènent toujours à ce point de solitude auquel je me suis attaché. Aucune de mes expériences n'est inutiles, chacune à son intérêts, mais rien ne me fais plus avancer. Je m'enrichi de savoir, mais ne peu m'en servir...

J'ai rompu le lien qui me guidait. Je l'ai fait pour mieux respirer, mieux me sentir. A présent je vis « mieux » mais ne peu plus avancer.

Regretter serait facile, trop même. Assumer me permettra de mieux m'en sortir.

Je garde toujours en moi l'espoir de voir un jour s'effacer ce spectre pour laisser la place libre.