• Tant d'envie de ce révolter

    J'ai si souvent sur les lèvres des mots qui restent muets. Des mots qui j'aimerai lâcher dans les airs afin d'exprimer mes sentiments, mon ressenti sur les choses de la vie.

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    Mais je reste muet. Incapable de parler. N'étant d'aucun secours à ceux qui pourrait attendre un signe, un mot de soutient. Même mon regard reste vide, comme un désert sans lumière ou ce perdent les espoirs de mes congénères.

    Ce n'est pas de l'indifférence, ni de la défiance. Mais une incapacité à exprimer ce qui me touche, une pudeur à montrer mes sentiments. Une crainte de ne pas savoir exprimer le fond de ma pensée, la chaleur de mon cœur.

    Dans mes silences je suis vivant. Je ne blesse personne.

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    Il m'arrive d'essayer, de tenter de m'exprimer, mais mes mots sont si lent, si hésitants que j'en ai honte et retourne vide me terrer dans le silence.

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    Le plus difficile, le plus insupportable, est de ne pas être capable d'affirmer mes sentiments envers ceux qui ont de l'importance pour moi, ceux que j'apprécie, ceux que j'aime. Quelle chance on ces personnes qui s'exprime avec aisance, ils n'en sont pas conscient. Côtoyer des gens à l'éloquence facile alors que l'on à du mal à s'exprimer et s'imposer dans une conversation. Cela est  un vrai calvaire, un chemin de croix qui mène au renfermement sur soit même.

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    Je ne sais pas où ce trouve la clé qui ouvrirait la prison de mes mots. Ai-je seulement envi de la chercher. Je l'avoue sans honte ni complexe, cette situation me convient aussi. Je vis avec depuis si longtemps que le silence de mes mots est devenue une armure pour moi.

    Sensation déroutante que de souffrir de maux dont on ne veut pas ce soigner.

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    Comme à mon habitude, ces mots sont sortis d'un trait, sans plan, juste une ligne directrice que j'ai essayé de suivre, une idée de ce que je suis sans savoir surement correctement l'exprimer.

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  • A nouveau et plus encore.

    J'ai mis du temps afin de baliser les lieux où je me sens bien. Même silencieux j'y passais régulièrement. Un agrément à ma vie. Une bouée dans l'océan de mes dérives.

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    Hélas, je ne pouvais accèder à ses lieux que depuis mon lieu de travail. La vie est déjà trop compliquée comme cela pour la compliquer encore plus.

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    Malheureusement, le service informatique vient d'en décider autrement. Plus accès à rien (ou presque). Même ce blog m'est interdit. Il n'a pourtant rien de répréhensible me semble-t-il ... Pour le faire vivre encore un peu, je transgresserai donc l'interdit que je me suis imposé.

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    Je pourrais être en colère, énervé par cette limitation. Mais en fait, je m'en fout... Cette restriction n'arrêtera pas mon âme. Si je ne peux plus voyager par le net, je libèrerai mes pensées par la fenêtre pour continuer à échapper à cette réalité qui n'est pas celle que je voulais.

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    Juste ce petit mot donc pour ne pas ce laisser enfermer, toujours essayer de s'évader....

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    (N.B. : si j'étais le patron de ma boîte, il y a longtemps que j'aurais agis comme lui, après tout il me paye pour bosser pas pour surfer..... et pourtant...)


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